LE GRAND PRIX DE L'ARMISTICE 2012 à HOURTIN

Lien vers photos 

vidéo de chavirage 

vidéo de faux départ  

grain à hourtin le 1er novembre 2012

« Le podium de la gloire »

Il était une fois, six bonnes copines, Emilie, Sandrine, Maryse, Clothilde, Petronelle et Roussette, qui rêvaient d’aller siroter un cocktail sur la plage de Copacabana à Rio de Janeiro au Brésil. Seulement voilà, comme à « la nouvelle star » ou la « star ac », il n’y a qu’une gagnante. Aussi pour les départager, on a imaginé un petit jeu qui consiste à faire des ronds dans l’eau autour de bouées sur un petit voilier appelé un laser. Les trois plus rapides montent ensuite sur des gros cubes avec des chiffres allant de 1 à 3. Le mieux, c’est d’être sur le plus gros cube avec le chiffre 1. Mais les autres, c’est pas mal non plus. Bref, plus on a de gros cubes, plus on gagne…

Le suisse, bad boy

Suite à un passage de bouée un peu houleux, un pirate suisse, en refusant de laisser de l'eau, a provoqué par effet cascade un véritable tsunami.... Après avoir fait une reconstitution complète de la scène dans ma baignoire avec les principaux protagonistes, j'ai imaginé une petite histoire délirante et totalement fictive qu'il faut prendre comme une franche rigolade au deuxième degré…

Bruno

Clothilde

Roussette

Acte 1 - Scène 1

Après le résultat du championnat de France où Sandrine, Clothilde et Roussette ont été respectivement classées  première, deuxième et troisième, les trois copines ont décidé d’aller faire un plongeon à la piscine du club pour fêter l’évènement, en se trouvant sur un podium de hauteur différente selon leur classement, Sandrine étant sur la plus haute marche, Clothilde sur l'intermédiaire et Roussette sur la plus petite.

Clothilde : Bon les filles à trois, on plonge

Sandrine : Oulah c’est haut, y’a au moins dix mètres !

Roussette : Dis donc Sandrine, t’es pas un peu marseillaise toi, y’a à peine un mètre…

Sandrine : Ah mais tu dis ça parce que tu es sur le petit cube…crois moi sur le gros cube c’est beaucoup plus haut !

Clothilde : Roussette, puisque tu es sur le petit cube, tu veux pas plonger en premier pour nous dire si elle est bonne !

Roussette : Attends Clothilde, t’es devant moi car y’a le connard qui m’a retenu à la bouée sous le vent de la deuxième manche ! Je suis sûre qu’il l’a fait exprès pour que tu passes devant moi ! Il t'a kiffé grave ce vieux con !...y'a qu'à voir comment ce relou te regarde avec ses yeux de merlan frit...il me fait penser à ma mère quand elle s'extasiait devant Dave à la télé, un chanteur mort ! Ah non c'est trop la honte !... et puis d'abord, qu'est-ce qu'il vient foutre dans ma régate, hein ! C'est pas une maison d'retraite ici !

Clothilde : Tu exagères Roussette...bon d'accord, c'est pas le perdreau de l'année...mais il est quand même beaucoup plus jeune que mon grand-père ! En plus tu as essayé de l’étrangler avec ton écoute et tu l’appelles connard…la totale quoi !!!

Sandrine : Ah bon tu as essayé de lui passer la corde au cou ? Tu lui as fait la technique du lasso pour le kidnapper, hein coquine ! Bon Roussette, tu l'as kiffé, avoue !

Roussette : Non mais ça va pas ! vous débloquez grave les filles !...vous avez vu ce naze !

Clothilde : Ecoute Roussette, si tu n’es pas passée, c’est parce que tu ne sais pas y faire… crois moi un garçon c’est bête, tu lui fais un beau sourire, et tu passes, c’est aussi simple que ça ! Je vais te donner truc, chaque fois que tu croises un garçon, tu dis « cheese »…

Roussette : grgrgrgrgrgrgr

Clothilde : Bon c’est pas gagné…

Acte 1 - Scène 2 : Maryse entre en scène

Clothilde : Maarryyse !…Maaarrryyyse !!! Tu es là ?

Maryse : M'enfin* crie pas comme ça Clothilde, je suis pas sourde !…dis donc, t’es pas un peu pompette toi ?

Clothilde : Ah Maryse tu tombes bien…tu veux pas expliquer à Roussette le mode d’emploi d’un garçon…

Maryse : Ah mais tu sais Roussette, c’est très basique un garçon...t'as pas à te prendre la tête...tu souris, tu passes !…tu sais ton naze, à la première bouée au vent, j’ai souri, je suis passée...
Clothilde : Pareil pour moi à la bouée sous le vent…
Roussette : Quoi ! C’est aussi con que ça un mec ?

Clothilde : Ah oui !

Maryse : Je confirme !

Roussette : Non mais j'hallucine grave les filles ! C’est quoi ce truc de ouf ! C'est top délire ! Alors moi qu’il vente, qu’il pleuve ou qu'il neige, je m’entraîne trois fois par semaine comme une tarée... j'ai l’entraîneur qui me colle au cul avec son zodiac en me mettant une pression pas possible, et vous, vous…

Clothilde : nous on sourit !

Maryse : et ça passe...
Clothilde : Faut dire qu'on est blonde aussi ! ça aide !
Maryse : Ah ça c'est sûr !

Clothilde : toi tu mords !

Maryse : Et là c’est mort ! ça passe pas !

Acte 1 - Scène 3 : Jean-Christophe, accessoirement maître-nageur de la piscine du club, entre en scène.

Jean-Christophe : Bon les filles vous vous décidez là, j’y vas t’y, j’y vas t’y pas, parce que moi je dois fermer la piscine maintenant, et en plus j’ai un rencart super important avec les copains pour l’apéro…

Sandrine : Vous savez quoi les filles, on va faire un exercice pratique. On a là un spécimen bien gratiné, marseillais et supporter de l’OM en plus. Clothilde, tu montres à Roussette comment faire !

Clothilde : Pas de problème les filles, je me lance ; « Jean-Chri, mon petit Jean-Chri, elle est super belle ta médaille ! En plus, elle va vachement bien avec ton brushing ! »

Jean-Christophe : Ah ouaiiiiiis !

Clothilde : Ah oui je t’assure ! On voit tout de suite que tu es un grand champion ! Dis donc Jean-Chri, on peut pas rester encore un peu avec les copines ?

Jean-Christophe : Bon d’accord mais pas plus d'un quart d’heure alors ! Oh bonne mère, tu vas voir que les copains ils vont s’enfiler tout l’apéro sans m’attendre… oh misère

Clothilde : Vous avez vu ce travail les filles ! Qui c’est l’artiste ?

Sandrine : Bon t’as compris Roussette, et là, il est chaud chaud bouillant, c’est du gâteau ! Demande lui de nous apporter des coca-cola... mais sois de la plus exquise politesse, mets-y les formes...
Maryse : Allez Roussette, on est de tout coeur avec toi.. pas de blague hein ! sois diplomate...tout en douceur...ça doit glisser comme un planning par force six....
Clothilde : " Cheese", n'oublie pas Roussette, tu penses "cheese" quand tu lui demandes...

Roussette : Dis donc connard, avec les copines on a soif, va nous chercher des coca !!!...et puis on partira quand on aura envie ! Point barre !
extrait "les petits mouchoirs" avec Marion Cotillard

Sandrine : C’est la cata !

Clothilde : dead…on est dead de chez dead…

Maryse : Je ne voudrais pas trop m’avancer Roussette, mais je crains que tu aies manqué de la diplomatie la plus élémentaire. Ce n’est pas politiquement correct ! Ne sois pas si nihiliste ! 

Roussette : Ben quoi !!! J'ai pas bon ? C'est pas ça qu'il fallait dire !!!...Dis donc Maryse, j'comprends rien quand tu causes, c'est quoi comme langue ?

Maryse : C'est du science-posien ! Oui je sais, c’est très chiant... mais depuis que j’ai intégré science-po, je dois m’adapter à mon nouvel environnement. D’ailleurs je vous laisse les filles car je dois réviser mon phrasé en alexandrin…
Roussette : Bon d'accord, mais c'est toi Maryse qui m'a dit que je planais grave par force six... du coup j'ai attaqué à donf la vague pour rester en surf...surtout que ce connard a voulu me faire l'intérieur à la bouée...alors j'ai empanné sec pour l'envoyer au lof... "t'as voulu me faire un coup d'pute, prends toi ça dans les dents connard !"...non mais, on lui fait pas à la Roussette !!!
Maryse : M'enfin Roussette, tu débloques ou quoi ? Il était question de demander des coca, pas d'engagement à la bouée !!!! Tu vois bien qu'on n'est pas en régate...on n'est même pas sur l'eau !...reviens sur terre... 
Roussette : Ah bon t'es sûre ? Pourtant je m'éclatais bien au planning moi... j'avais même rattrapé Sandrine...
Clothilde : Mais quelle idée aussi de lui dire qu'elle était au planning par force six...
Maryse : Oui je sais, j'aurais du parler d'un gentil virement bascule par force un...
Clothilde : Tu rigoles, ça aurait été pire...elle lui aurait fendu le crâne en deux avec son mat... !!!
Maryse : Effectivement, Roussette a le don de transformer un laser en arme de destruction massive...
Clothilde : Et Jean-Christophe n'a pas besoin de ça...il est déjà suffisamment allumé comme ça !
Maryse : En même temps il fait du laser...ceci explique peut-être cela !
Clothilde : Nous aussi on fait du laser !
Maryse : Ah oui c'est vrai !
Clothilde ; Oui mais nous on est blonde !
Maryse : Ah je savais bien qu'il y avait une explication !
Jean-Christophe : Ah ouaiiiiis ! Oh fadah, bon puisque vous le prenez comme ça les filles, vous pliez vos gaules et moi je ferme boutique…oh misère, avec un peu de chance, je vais pouvoir sauver deux tranches de sauciflard et un fond de bouteille…

Epilogue : Roussette, fera t-elle risette ? 
1 : Roussette, pratiquera t’elle les exercices préconisés par Clothilde en disant « cheese » dix fois par jour ? 
2 : Se mettra t'elle au science-posien comme Maryse ? 
3 : Ou passera t’elle comme Sandrine les bouées loin devant pour ne pas devoir faire risette ?
Pour le savoir, rendez-vous dans l’acte 2 du "podium de la gloire" dans quelques mois…

(*) M'enfin : clin d'oeil à Gaston Lagaffe dont je suis ultra fan...

Le grand prix de l'armistice 2012 s'est déroulée à Hourtin du 1er au 4 novembre dans de très mauvaises conditions météo souvent pluvieuses, ce qui a valu l'annulation des trois premières journées, excepté une manche en standard le premier jour. Il aura donc fallu attendre le dernier jour pour enfin pouvoir courir trois manches. 
C'est d'abord par une pluie violente qu'a commencé cette dernière journée... c'était limite grêle, mais j'avais heureusement pris ma combinaison étanche, certes confortable mais pas très pratique...j'avais l'impression d'avoir un scaphandre qui réduit ma mobilité et mes sensations... les trois manches se sont courues dans un vent de 5 à 15 noeuds.
Dans la première manche, je pars à gauche, c'est pas trop mal au début, mais ça devient moins favorable à l'approche de la bouée et je perds tout mon avantage... surtout j'ai de mauvaises sensations, je me sens lourd et peu mobile... en effet, je ne suis plus habitué à ma combinaison et je n'ai pas navigué depuis longtemps... bref je n'y suis pas...quand je passe la première bouée, il doit y avoir vingt bateaux derrière...ce n'est finalement qu'au dernier bord de vent arrière que je me réveille... je pars à droite, je gratte pas mal de place, au dernier largue je pars sous le vent, et je termine bien le dernier petit près... sur ce coup, je gagne au moins 15 places pour finir 31ème, alors que j'étais derrière Isabelle Arnoux en enroulant le dernier vent arrière qui finit 49ème...
A la deuxième manche, je pars encore à gauche et ça passe. A l'approche de la première bouée, je pense même être en tête, mais un excès de prudence à la première marque fait que je passe troisième derrière le jeune marseillais Paul Castagnedoli et Marie Bolou qui se sont engagés de justesse. Au vent arrière je ne sais pas trop quoi faire,  et je n'arrive pas à les suivre car je reste beaucoup trop statique... je reste au milieu et arrive à la porte sous le vent en compagnie de Mathilde de Kerangat, Alizée Gadel et un suisse top niveau... un accrochage lors du passage avec une concurrente me perturbe...rien de grave mais je suis à l'arrêt une dizaine de secondes... et surtout j'ai perdu le fil de la régate... je pars à fond à gauche..tellement à gauche que je confonds la bouée de largue avec la bouée de près...c'est mort !!!... et pour corser le tout, je chavire au dernier vent arrière...la totale quoi !... voici une manche où j'avais l'occasion de finir dans les dix premiers, au pire vingtième... et je finis 51 ème... 
A la troisième et dernière manche, après un départ catastrophique en deuxième rideau et une mauvaise appréciation du temps sur la ligne, je pars à nouveau à fond à gauche... je suis bien placé à mi-parcours, mais le vent tombe et tourne à droite... je vois toute la flotte passer devant moi... à la porte sous le vent, je fais une erreur en pensant avoir de la place pour passer la bouée en faisant l'intérieur...je gêne une concurrente (pardon zelie) et je touche la bouée... je répare, je fais même deux tours, je pars à fond à gauche...et ça tourne à droite...c'est simple, il n'y a plus qu'un bateau derrière moi...je finis tranquillement la manche 54ème en compagnie de serge rapahalen, alors que zelie finit cette manche 26ème, comme quoi deux options extrêmes sur un bord de près peut faire un écart de 25-30 places...
Je termine cette régate 94ème sur 142 navigants, alors que j'avais les moyens de finir dans la première moitié du classement, voire le premier tiers... bon c'est un peu dommage, mais il y a eu des bons moments quand même...j'ai passé une bouée en troisième position, j'ai eu la chance et le plaisir de naviguer bord à bord avec les jeunes espoirs de la série, et je commence à avoir de bonnes sensations de vitesse malgré le manque de condition physique qui me pénalise le plus et me fait également perdre en lucidité avec la fatigue. 
Donc le vrai problème, clairement identifié, c'est le physique...pour l'instant, je ressemble davantage à une bouteille de perrier que de coca...donc il va falloir que je me fasse violence, trouver la motivation nécessaire... surtout qu'en ce qui me concerne, il n'y a aucun enjeu, je n'ai rien à prouver... et comme dirait Géronte dans "les fourberies de scapin", "mais que diable allait-il faire dans cette galère ?"... eh bien je me le demande parfois, quand il fait froid, qu'il pleut et qu'il y a beaucoup de vent...alors que je pourrais tranquillement regarder la télé chez moi en mangeant une glace, rien foutre quoi...la voile est un sport de maso...il y a beaucoup de contraintes, matérielles, financières, climatiques...et parfois sur l'eau, on se fait mordre...mince, je suis vacciné contre la grippe, pas contre la rage !!! seulement voilà, la passion reprend le dessus...la voile est l'exemple même du "dépassement de soi" qui nous oblige à donner le meilleur de nous-même, elle engendre des moments forts que l'on ne retrouve pas ailleurs...bref elle donne un sens à la vie...alors je vais essayer de faire un peu de préparation physique durant cet hiver... je vais également m'entraîner plus régulièrement à Marseille sous la direction de Thierry Letot en compagnie de Jean-Christophe et Luigi, histoire d'être moins largué.. voilà, y'a plus qu'à...

Venant tout droit des ténèbres, le capitaine Achab poursuit Moby-Dick...

Amélie Riou

Mince ! ça coince !

Ah oui, y'a comme un tournicoti-tournicota dans l'écoute !

Tu vas rester là ! Couché ! Aux pieds ! Non mais...

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Bon maintenant je mets le safran... quoi ? le safran est pivotant ? Ah bon...

...et je continue dans la même lignée en allant chercher la dérive sous le vent...normal quoi !

Ah oui merci du tuyau, c'est beaucoup plus facile avec le safran pivotant...

MDK

Malgré un bras en écharpe, aucune inscription ni manche courue, Sophie de Turckheim gagne la médaille d'or !!! Trop fort Sophie ! Quant à Gilles Gluck, son bonheur fait plaisir à voir ! Pour ma part, j'espère bientôt gagner une médaille en chocolat !

Jean-Christophe Leydet, Mathilde de Kerangat, Sandy Fauthoux et Alizée Gadel

Un dos tres ...jamais deux sans trois pour Sandy qui continue sa tournée des podiums ! Grouille toi Sandy, tu dois encore défiler pour Dior, Chanel et Lagerfeld... à droite, le pirate suisse...

De gauche à droite, Antony Munos, Malo Leseigneur et Eliot Merceron... allez viens boire un p'tit coup à la maison... on peut constater que les seniors ont les bouteilles alors que les masters n'ont que les boites...

C'est la crise ! Et malheureusement, le laser n'échappe pas à la conjoncture socio-économique actuelle. Aussi, et en hommage à la grande chanteuse écrivaine portugaise Linda de Suza, lauréate du prix goncourt avec le livre "la valise en carton", une remise de "boite en carton" a été organisée pour les masters...

  C'est tout d'abord Bertrand Blanchet qui est allé chercher son prix : "Je suis très content de recevoir cette magnifique boite en carton qui récompense toute ma saison !"

Puis Jean-Pierre Vogtensberger, surnommé CNIL CNIL : "Je remercie du fond du coeur l'organisation pour ce magnifique prix qui va finir dans ma cheminée pour les longues soirées d'hiver.."

C'est ensuite au tour du nouveau président de l'AFL, Jean-Christophe, de s'exprimer : "Cette merveilleuse boite, véritable sculpture contemporaine, est à l'image de notre époque..."

Viennent ensuite Christophe Dugang et Olivier Rabine...

Didier Weiler vient également chercher son prix : "En tant que professionnel du laser, ce prix occupera une place toute particulière dans mon bureau et représente une véritable consécration pour notre entreprise ! C'est comme si j'avais reçu un oscar !"

Serge Raphalen avait du mal à contenir son émotion : "J'ai gagné beaucoup de trophées au cours de ma longue carrière... mais cette oeuvre d'art va au delà de ce que j'aurais pu imaginer... je suis vraiment très touché..."

Enfin, le "carton d'honneur" a été remis à Jacky Nebrel pour ses quarante ans de carrière en laser : "J'ai vu passer bien des générations de lasériste et ce trophée récompense l'investissement d'une vie au profit du laser..." Grisé par l'émotion, Jacky décide d'interpréter quelques chansons pour remercier son nombreux public...

Jacky attaque très fort son récital avec un tube de Chantal Goya : "Ce matin, un lapin, a tué un chasseur..."

lien vers "ce matin; un lapin...de Chantal Goya"

Puis il nous la joue latin lover à la Julio Iglesias : "Vous les femmes.."

"Une autre ! Une autre ! Une autre !"
Merci public, merci...je vous donne rendez-vous pour mon prochain concert à Fouesnant en mai prochain... une dernière pour la route :"J'aurais voulu être un artiiiiiste, pour pouvoir faire mon numéroooo..."

Seule au monde... enfin presque...