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| En compagnie de Sébastien Baudier et Claude Tigier |
Bon d'accord il faisait beau, il y avait du vent d'est dans la bonne direction du plan d'eau, une journée parfaite quoi... et pourtant je n'y étais pas, à cause de maux violents qui vous donnent un uppercut en pleine gueule et vous mettent KO sans que vous compreniez ce qui vous arrive ! C'est la vie ! Mais l'incompréhension laisse le temps à l'explication faisant peu à peu place à l'apaisement...Il y a des maux qui révèlent des vérités dont on a parfois du mal à se rendre compte soi-même...mais il y a des manières plus douces de les dire...le plus important étant finalement de guérir de ces maux dès lors que l'on en a compris les causes et trouver les moyens pour y remédier et finalement devenir meilleur ! L'un des moyens peut être l'objet transitionnel, symbolisé par le doudou pour le nourrisson ou le domaine de la culture et de l'imagination selon Donald Winnicott, psychanaliste anglais.
Winnicott disait que " Il ne faut jamais oublier que jouer est une thérapie en soi. " Pour lui, entrer dans l'espace transitionnel et l'explorer était déjà réparateur.Il disait aussi que " Jouer doit être un acte spontané, et non l'expression d'une soumission ou d'un acquiescement, s'il doit y avoir psychothérapie. Winnicott pensait également que ce n'est qu'en réinvinstissant pleinement l'espace transitionnel que l'homme peut devenir lui-même: " C'est en jouant, et seulement en jouant que l'individu, enfant ou adulte, est capable d'être créatif et d'utiliser sa personnalité toute entière. C'est seulement en étant créatif que l'individu découvre le Soi. "
Winnicott a ouvert la porte d'une thérapie qui amène la personne à vivre une expérience d'un état qui ne se donne pas de but, un crédit ouvert à la personnalité non intégrée: être sans qu'il y ait un but.
Le musée du quai branly des arts primitifs semble être un bel espace transitionnel à découvrir...
J'ai quand même pu me rendre au pot final de l'amitié saluer mes collègues. J'ai une pensée pour Michel, bien présent sur la régate, et qui va bientôt se faire hospitaliser pour y subir une intervention chirurgicale. Au nom de tout le club, à très bientôt Michel !
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En compagnie de Max Mulhern, sculpteur américain    
Bon je n'ai pas fait la régate, ce n'est pas très grave, ce sera pour une autre fois, et comme dirait Valéry Giscard d'Estaing (président de la république française 1974-1981)
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